Astuce rapide : les systèmes de classement en restauration font-ils une différence?

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Les États de la Californie et de New York sont souvent cités en exemple pour leurs systèmes de classement réussis en restauration, mais la Caroline du Sud a été le premier État à édicter des obligations de classement sur tout le territoire de l'État en 1995. En général, les restaurants sont inspectés par le service de santé de l'État ou de la ville et reçoivent une cote A, B ou C, qui permet aux clients de prendre des décisions éclairées au sujet de l'assainissement des restaurants où ils choisissent de manger :

  • A – Le restaurant est propre, respecte les codes et n'enfreint aucun règlement.
  • B – Le restaurant présente quelques problèmes sanitaires mineurs devant être corrigés.
  • C – Le restaurant présente des problèmes importants et court le risque d'être fermé. 

Bien que les États aient des exigences différentes concernant la publication de la cote, plusieurs autorités obligent les restaurateurs à afficher la signalisation à un endroit visible depuis l'extérieur de l'établissement. Certains d'entre eux publient également les cotes en ligne. De plus, il existe plusieurs listes et applications indépendantes en ligne qui permettent aux consommateurs de consulter les cotes de leurs restaurants locaux avant de quitter leur domicile. 

Les systèmes semblent bien fonctionner pour les villes et les États qui les ont adoptés, comme en témoigne un rapport de 2017 du service de santé de la ville de New York, qui a instauré une loi sur le classement en 2010 :

  • Avec 93 % de ses restaurants qui ont obtenu une cote de A, les infractions concernant la salubrité et les cas de salmonelle ont diminué de façon significative.
    • Les incidences de Salmonella ont chuté de 32 % depuis 2010.
    • Les infractions concernant la salubrité ont diminué de 41 % depuis leur niveau maximal en 2012.
 

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