L'exclusion : une pierre angulaire de la lutte antiparasitaire intégrée

Infolettre pour la presse sur les nuisibles

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Les mouches ne sont pas les seuls nuisibles de plus en plus préoccupants pendant la saison estivale. Avec le temps plus chaud, un grand éventail d'insectes, de rongeurs, d'oiseaux et d'autres animaux sauvages sortent de leur hibernation pour rôder dans les environs des propriétés commerciales partout sur le continent. Bien que plusieurs de ces créatures vivent à l'extérieur, peu nombreuses sont celles qui hésiteront à s'aventurer à l'intérieur quand l'occasion et l'attraction se présenteront. Malheureusement, cette occasion peut être aussi minuscule qu'une lacune dans la fondation, un trou dans une moustiquaire ou une porte demeurée ouverte un peu trop longtemps. La source d'attraction pourrait être des odeurs de nourriture sortant d'un évent, un espace jugé idéal pour la nidification et la reproduction ou simplement un refuge dans des conditions météorologiques peu clémentes.

Pour toutes ces raisons, l'exclusion (c.-à-d. : garder les nuisibles à l'extérieur) représente un volet important d'un programme de lutte antiparasitaire réussi. En fait, cette stratégie est si importante que, en 2012, un consortium formé de professionnels de l'industrie, des agences et de l'éducation a fondé la Scientific Coalition on Pest Exclusion (SCOPE) dans le but d'étudier et de suggérer des mesures d'exclusion en guise de pierre angulaire de la lutte antiparasitaire intégrée. Sa philosophie était la suivante : « L'exclusion de nuisibles empêchant la vermine de pénétrer dans l'environnement intérieur est un concept ancien. Elle représente une mesure proactive servant de première ligne de défense contre les nuisibles. »

L'article-vedette de ce numéro comportait des solutions de prévention pour les mouches en fonction de trois secteurs clés : l'extérieur, les points d'entrée et l'intérieur. Voici des détails sur les deux premiers éléments de cette stratégie, les principaux points centraux de l'exclusion :

L'extérieur. Éloigner les nuisibles de votre installation permet de réduire le nombre d'entre eux pouvant essayer d'y entrer.

  • Déchets. Les restes de nourriture, les déchets biologiques et les autres déchets typiques des établissements commerciaux sont les principales substances attractives des nuisibles. L'attraction pour l'alimentation et la reproduction peut être réduite en conservant un espace propre et en gardant les couvercles des bacs fermés.
  • Eaux stagnantes. En plus d'être un milieu idéal pour la reproduction de moustiques, de rongeurs, d'animaux sauvages et même de certaines espèces de fourmis, les eaux stagnantes sont entourées d'espaces propices aux sites de nidification.
  • Amoncellements. Dans le même ordre d'idées, les insectes, les rongeurs et les animaux sauvages sont attirés par les amoncellements en raison de leur potentiel d'espace de refuge. Les amoncellements sur votre propriété peuvent devenir un abri à proximité de votre établissement.
  • Végétation. Une végétation excessive peut devenir un espace de refuge similaire. De plus, les fruticées, les branches ou les vignes en contact avec le bâtiment peuvent former un « pont » donnant accès aux nuisibles à une entrée potentielle.

Points d'entrée. Bloquer l'entrée aux nuisibles permet de réduire le besoin de mesures intérieures de contrôle et d'élimination.

  • Espaces et fissures. Les insectes, les rongeurs et plusieurs animaux sauvages peuvent se faufiler dans des espaces beaucoup plus petits qu'on pourrait le croire. Par conséquent, il est essentiel d'inspecter et de sceller tous les espaces, les fissures et les trous de la structure pour empêcher les nuisibles d'entrer. 
  • Moustiquaires. Dans la même veine, les moustiquaires de fenêtres et de portes qui ne sont pas bien ajustées, qui présentent des trous ou qui ont une ouverture de maille supérieure à 20 x 20 peuvent permettre aux petits insectes de pénétrer en volant ou en grimpant. Il peut également être avantageux d'installer des moustiquaires sur les évents, les chapeaux de toit et d'autres ouvertures semblables afin d'empêcher les animaux sauvages de pénétrer.
  • Portes. Les portes sont une voie d'accès pour les humains, mais elles peuvent également permettre aux nuisibles d'entrer, surtout lorsqu'elles sont laissées ouvertes. Des portes à fermeture automatique peuvent aider à régler le problème. Pour les portes de quai ou de livraison, des portes d'aérage ou des portes à lanières peuvent donner accès aux fournitures tout en protégeant des nuisibles. Finalement, une pression positive dans les vestibules adjacents à l'extérieur peuvent empêcher les nuisibles de tenter d'entrer en même temps que vos invités. 
  • Pratiques des employés. L'élément le plus crucial est sans doute de demander aux employés de garder les portes fermées. Les portes gardées ouvertes pendant les pauses présentent un problème fréquent dans les installations commerciales en tous genres. Comme les portes destinées aux employés donnent souvent accès à des allées ou à des espaces moins entretenus derrière l'établissement, les portes gardées ouvertes invitent les nuisibles à entrer. (Vous désirez que vos employés respectent davantage ces règles? Consultez cette astuce rapide.)

En plus de repousser les nuisibles estivaux, la mise en œuvre actuelle de mesures d'inclusions permet de mieux préparer l'établissement pour l'arrivée des nuisibles d'automne et d'hiver, avant que l'arrivée des conditions météorologiques défavorables rende le travail extérieur moins pertinent et agréable.

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