Au cours de la dernière décennie, les installations de production d'aliments et de boissons ont accordé une grande importance à la compréhension et à la mise en œuvre des règles de la Food Safety Modernization Act (FSMA), adoptée en 2011. Aujourd'hui, la décennie des années 20 se tourne vers la compréhension et la mise en œuvre des directives évolutives de la FDA dans le cadre de son plan Nouvelle ère de salubrité alimentaire plus intelligente​​​​​​. 

Alors que le fondement de la FSMA était le passage d'une approche réactive à une approche préventive dans le domaine de la salubrité alimentaire, le plan Nouvelle ère est à l'origine d'un mouvement vers une salubrité alimentaire « plus intelligente » et plus prédictive, basée sur des technologies axées sur les données. L'objectif ultime étant d'améliorer la prévention, la détection et la réponse aux problèmes de salubrité alimentaire, votre programme de lutte antiparasitaire est soumis à des mesures toujours plus strictes.​​​​​​​ 

La FSMA avait déjà ajouté des exigences selon lesquelles votre partenaire de lutte antiparasitaire doit documenter de manière exhaustive les inspections manuelles, les évaluations des risques et les mesures correctives proactives qu'il prend en votre nom. Désormais, le plan Nouvelle ère attend des producteurs alimentaires qu'ils mettent en œuvre des technologies favorisant des mesures de prévention et d'intervention plus intelligentes et davantage fondées sur les données dans tous les aspects de la salubrité alimentaire.

Bien que la lutte antiparasitaire ne soit pas expressément mentionnée dans le plan Nouvelle ère (comme elle l'est dans la FSMA), une saisie récente de la FDA montre l'importance de la mise en œuvre des meilleures pratiques en matière de lutte antiparasitaire proactive et des technologies permettant de les appliquer.​​​​​​​ Le 1^er octobre, la FDA a annoncé la saisie de plus de 25 000 boîtes/sacs d'épices en vrac et d'additifs alimentaires « détenus pour la vente dans des conditions insalubres ». 

Les produits étaient exposés à une infestation généralisée de rongeurs ainsi qu'à d'autres parasites, notamment des insectes vivants et morts.​​​​​​​ Déclarant que les conditions d'insalubrité généralisées « sont inquiétantes et ne seront pas tolérées », le commissaire par intérim de la FDA a ajouté : « Nous prenons nos responsabilités au sérieux et nous continuerons à prendre des mesures contre ceux qui menacent la sécurité et la qualité des produits que nous réglementons ».

Bien que la technologie numérique ne puisse venir à bout d'un environnement insalubre, elle peut fournir les données nécessaires pour mettre en évidence les problèmes existants et potentiels à l'intérieur et autour de l'installation et permettre une analyse des tendances afin de prévenir les infestations bien avant qu'elles ne fassent l'objet d'une action de la FDA. Comme indiqué dans le plan Nouvelle ère, « les nouvelles technologies numériques peuvent nous aider à anticiper et à prévenir les problèmes de salubrité alimentaire,
ainsi qu'à mieux y répondre lorsqu'ils surviennent ».

Le secteur de la lutte antiparasitaire lui-même considère les technologies numériques comme la base d'une nouvelle ère pour les pratiques exemplaires de la prévention des nuisibles.​​​​​​​ Comme le note la National Pest Management Association, « dans cette nouvelle ère, les entreprises de lutte antiparasitaire doivent exploiter les technologies de pointe et offrir un service de qualité supérieure sur tous les supports numériques ». Ce constat est encore étayé par des articles parus dans des publications sectorielles qui déclarent que « l'industrie de la lutte antiparasitaire est au cœur d'une nouvelle ère de technologies conçues pour la détection, la prévention et l'élimination des nuisibles dans les usines alimentaires » (PCT) et que « l'évolution [de la lutte antiparasitaire] devrait atteindre des sommets considérables au cours de la nouvelle décennie avec de nouvelles technologies mises au point pour la détection, la prévention et l'élimination des nuisibles – particulièrement liées aux plus importants d'entre eux dans les usines alimentaires : les rongeurs et les parasites des produits entreposés » (QA).